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 Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier

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matlateknik
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyJeu 22 Avr - 11:00

mdr ça me pique pas les yeux , j'en fais de + en + d'ailleurs :/

pour -surement- je ne savais pas ^^''

Pour -entrain- dans le contexte il me semble que ça s'écrirait en 2 mots -en train-
il est en train de faire quelque chose avec beaucoup d'entrain ^___^
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Sorakat

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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyJeu 22 Avr - 14:53

ok ok ^^ lol

bon prochain chapitre etant toujours au stade de premier jet..; et si je te le postais ainsi ?

tu pourras t'en donner à coeur joie ^^
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matlateknik
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyJeu 22 Avr - 14:56

mdr! ah nan hein! ze veux que tu fasses des zefforts maintenant! Razz
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyVen 30 Avr - 22:52

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Frostkillah

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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptySam 1 Mai - 8:51

Beautiful !!!!! Subarashii !!!!! prächtig !!!! Magnífica !!!
Rgjhisrjhtpizshfpozhg
Aïe fo ke j'ailles manger là ça va pa pale
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptySam 1 Mai - 10:49

Mdr, merci ^^ et bon appetit Wink
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matlateknik
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptySam 1 Mai - 11:11

gg sora supers dessins Very Happy
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptySam 1 Mai - 21:46

Ty matla, promis prochain post ça sera un nouveau chap ^^
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Sorakat

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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyLun 24 Mai - 19:54

On me l'a demandé alors je ne peux que mettre la suite ^^ voili voilou :

02 – Contact :

La salle était sphérique et les murs d’un blanc immaculé. Je ne savais pas d’où venait la lumière mais perdre mes repères, coins,…etc. me donnaient encore une fois mal à la tête. Une voix faite pour ressembler à celle d’une jeune femme calme et mature vibra alors jusqu’à mes tympans. Je serrais les dents et soupirais, sachant déjà ce qu’elle me voulait.
- oui je suis là ! Grognais-je en m’enfouissant un peu plus dans le grand fauteuil (lui aussi blanc) de la pièce.
- Bien Mademoiselle Nelson, je suis désolée de vous revoir de nouveau ici mais essayez un peu de rester concentrée quand je vous parle je vous prie...
Un programme qui se désole... Ca me faisait toujours autant rire. Sa voix semblait elle aussi peinée de me voir mais je savais que c’était faux : un programme ne sentait et ne ressentirait surement jamais rien. Il était programmé pour exprimer des sentiments, non pour les avoir.
- Bien, je vous rappelle donc que vous n’aviez pas à frapper votre chère amie Taja. Ne tenez vous pas à elle ?
Cette séance allait être un jeu d’enfant si je savais bien répondre.
- Si mais cela a été plus fort que moi… (Ou plutôt « non mais j’ai adoré ça » !).
L’ordinateur sembla s’en étonner.
- Pourquoi donc mademoiselle Nelson ?
- Je ne sais pas… Elle a tellement ! Elle est modèle, belle… Alors quand elle m’a dit m’avoir dénoncée pour mon bien j’ai préféré, je crois madame, ne pas la croire et choisit de penser qu’elle me voulait du mal.
A ce moment même, je trouvais ce mensonge aberrant. Je n’aimais pas Taja, c’était une peste en puissance dotée d’une bonne dose d’hypocrisie.
- je conçois que vivre aux côtés d’une excellence de bonté (là je grimaçais sans qu’elle puisse le voir) telle que Taja puisse être oppressant mais nous en avions déjà parlé la dernière fois mademoiselle Nelson. Frapper cette jeune fille n’est pas une solution. Et encore moi ns lui casser pour la Cinquième fois le nez. Vous comprenez ?
Je me retins de rire en pensant au fait que c’était vrai. Taja se le faisait refaire une fois tout les 6mois mais qu’importe que je lui casse le nez ? Je savais qu’elle allait en profiter pour se le faire de nouveau améliorer.

Et puis je l’avoue son nez, sa fierté mise à mal, j’en éprouvais un certain plaisir. Non pas pour la douleur, car j’aurais du y mettre moins de force et viser autre part qu’une nouvelle fois dans le nez, mais pour la tête avec laquelle j’allais la retrouver ce soir, elle et son pansement du nouveau nez refait, je pensais honnêtement que ça allait en valoir la peine.
- J’avoue madame que j’aurais du avouer ma honteuse jalousie plutôt que de l’exprimer par une telle révolte physique. Répliquais je avant de sourire, fière de moi. Cet ordinateur avait quand même un détecteur de mensonge assez puissant. Mais même des idioties pareilles, j’avais appris à les dire de façon à ce que les capteurs du fauteuil n’en perçoive que vérité.
Je ne m’en serais pas ventée non plus, je n’étais pas assez idiote pour ça. Mais comme il n’y avait pas de caméra et que je paraissais sincère d’après les données, je m’en tirais avec un énième avertissement et pouvais sortir à présent.


Un peu plus tard effectivement Taja se pointa avec un pansement sur le nez, furieuse, ses grands yeux myosotis (d’après Sian) lançant des rayons de rage dans tout la pièce. Même Naomi qui me sermonnais de m’être exprimée trop violemment se retint de rire. Moi, je me retins aussi, mais moins bien. Me mordant la lèvre, je l’écoutais alors râler une nouvelle fois.
- Tu m’as cassé le nez !
- Ca t’apprendra à cafter.
- j’espère que tu es fière hein ? De toute manière ça ne change rien tu passe demain devant le conseil ! Ma mère a des contacts là-haut ! Tu ne t’en tireras pas comme ça crois-moi !

C’était la première fois que je la voyais parler aussi franchement et je frictionnai mon bras pour en chasser le long frisson me parcourant.
- Calme toi… on te l’a bien réparé maintenant non ?
- Je refuse de côtoyer une criminelle ! J’aurais du m’en rendre compte que tu avais un effet néfaste ici mais maintenant que tu as aidé cet assassin à s’enfuir…
- Pardon !? M’écriais-je, mais j’ai aidé personne moi !
Taja soupira et me regarda d’un air glacial tout en se calmant.
- Ce sera aux juges d’en décider. Je t’aime beaucoup Keira (bah voyons) malgré ton entrain à me faire du mal par jalousie (arghhhh !), mais s’ils te désignent coupable ne m’adresse plus la parole, je ne côtoierai jamais une criminelle de ton espèce.
- Salle petite p…
Naomi me retint par le bras à temps.
- j’ai confiance en toi Keira, mais le jugement du Conseil mettra en lumière ta vraie personnalité.
Ravalant ma fierté, je serrais le point et la laissa partir sans rien répliquer. Je lui avais déjà cassé le nez, Naomi avait raison autant lui laisser son arrière goût de petite vengeance.
- Elle marque un point, en tant que modèle elle n’a pas le droit de te juger selon les apparences mais sa mère elle ne se gênera pas pour t’enfoncer en usant de ses contacts si elle le peut.
- Ils m’ont tiré dessus Nao… Je ne pense pas qu’ils oseront me condamner, cela mettrai au grand jour ce tout petit élément.
Oui, j’étais fourbe, calculatrice. Mais qui se laisserait condamner ? Je savais n’avoir rien fait de mal et je le prouverais demain. Me lavant, je dis donc bonne nuit à Naomi puis parti me coucher.


Il existe deux sortes de personne en ce monde : ceux qui vivent selon des règles données pour parvenir, pensent-ils, à survivre dans un espace sécurisé, et les autres. Tous les autres… Je parle de ceux qui vont à l’encontre des règles jusqu’à ceux qui les créent, en passant par les indépendants qui n’ont pas besoin de règles préétablies pour survivre ici bas. Et moi, je me pensais de ceux-là.

Le soir, une fois sortie de ma convocation, je soupirais doucement. Un mensonge même pour moi était toujours difficile à dire. Alors faire exprès d’omettre que j’avais délibérément cherché l’inconnu par curiosité et dire à la place que j’avais voulu sécher un cours mais que je m’étais trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, c’était le drame. Et peut être était-ce parce qu’on m’avais tiré dessus et qu’on ne voulait pas que l’affaire aille plus loin, mais mis à part être consignée dans ma chambre et promettre de respecter le règlement, je ne reçu rien. Rien ! Et mieux, ils ne cherchèrent pas plus loin dans mes explications, comme la robot-psychologue !

Aussi étrange que cela pouvait paraître pour l’occasion, je m’en moquais. Oh, ils le savaient surement mais toujours faute de preuves, ils ne pouvaient pas grand-chose contre moi… Du moins, l’espérais-je. Cette sensation de détachement était pour moi étrange, et nouvelle. Je n’avais pas l’impression de me rebeller, juste d’être un peu plus sur mes gardes.
Et je m’en félicitais.

Cependant, un point me titillait depuis lors : aucun d’entre eux ne s’était étonné que le criminel m’ait protégée. Et un seul sur cinq des membres du conseil avait parut choqué qu’on puisse m’avoir tiré dessus alors qu’on savait pertinemment que j’étais dans cette salle. Je laissais pourtant mes pensées là quand Derek me rejoint dans une des salles dites « d’illusion » de l’école. Le dôme représentait l’espace et j’essayais grâce aux informations d’un ordinateur sphérique gravitant comme une petite lune autour de moi, de finir le compte rendu à rendre sur la galaxie d’Andromède pour le lendemain.
« - Qu’est-ce que tu fais ? Me demanda-t-il, bien que la projection de l’espace vue depuis Andromède puisse parfaitement donner réponse à sa question.
- Le compte-rendu à rendre pour après demain, lui répondis-je un sourire ravis aux lèvres. Mais j’ai bientôt finit, si tu as besoin de la salle.
- Non, non…C’est toi que je cherchais.
Je me retournai alors et le regardai, méfiante d’un coup. Il m’intéressait mais le fait qu’il soit le frère de Taja… non je ne pouvais pas faire ça.
- Eh bien tu m’as trouvée, qu’y a-t-il ?
- Bien… je peux te demander quelque chose de personnel ? Dit-il en me regardant d’un air si gêné mais intéressé que je ne pouvais lui dire non.
- Bien sur, qu’y a-t-il ?
- En fait, je te connaissais bien avant qu’on ait classe ensemble… Comme pas mal d’autre surement… tes parents…
- Ah. La déception pouvait surement être vue sur mes lèvres car en me voyant, le sourire de Derek passa du sourire timide à la grimace.
Je me remettais alors à écrire le dernier paragraphe sur ma tablette tout en l’écoutant d’une oreille sourde.
- Excuse moi… mais en fait la ré*CENSURÉ* de ton père parmi les pilotes est franchement exceptionnelle… Souffla-t-il avant de reprendre son souffle et continuer, sans s’être aperçue que je m’étais retournée brusquement. Et donc, enfin tu dois surement connaître deux trois trucs, je passe le test de pilotage après demain et… enfin…
- Minute, le coupai-je.
- Quoi ?
- Comment ça mon père était pilote ?
- Euh… je ne te comprends pas là… tu ne savais pas que ton père était connu ?
- Bien sur que non ! Il était architecte ! Un architecte gagnant tout juste sa vie alors célèbre !... Non je ne pense pas.
- Ah ? Mais ton père s’appelle bien Jordan Nelson, non ?
Je soupirais.
- Des Jordan il y en a beaucoup et des Nelson encore plus. Tu dois te tromper.
Il semblait déçu… mais moi je commençais à me demander s’il s’était réellement intéressé un jour à moi.
- Bon… tant pis ! Finit-il par dire en retrouvant le sourire. Et sinon tu fais quoi demain ?
Cette fois, je reposais ma palette et l’observa droit dans les yeux.
- Ecoute, avant-hier j’étais saoule et donc…
- A vrai dire tu sais je n’aurais pas accepté si…
- Oui c’est bon ! Grognais-je, énervée de me rappeler à présent que c’était bel et bien moi qui l’avais attiré dans mon lit. Je veux dire que j’aurais su que tu étais le frère de Taja je n’aurais rien fait.
Il passa de l’étonnement à un sourire si tendre que j’avoue avoir envoyé ma conscience par-dessus mon épaule et la sœur Taja avec sans aucun remord.
- Taja n’a pas son mot à dire sur les gens que je fréquente. Et si elle a du mal à le supporter (ça puis le nez cassé oui elle avait du mal) tant pis pour elle…
Je finis par sourire et me détendis.
- Je ne te promets rien.
- Tant mieux car j n’ai pas envie de me faire casser le nez aussi !
Je riais et me relevai avec mes notes.
- Crois moi elle l’avait mérité.
Cela sembla l’étonner et je comprenais qu’il puisse trouver ça choquant en tant que frère.
- Et sinon il y a quoi demain ?
- La journée de technologie spatiale voyons ! Mon père travaille toujours dans les vaisseaux.
- Non merci.
Je me doutais qu’à nouveau j’allais devoir côtoyer Taja toute la journée et voir ses parents n’était pas ce que je désirais.
- Je t’en prie, ça ne sera pas viable sans toi.
Comment ne pas tomber sous de tels mots ? Même son sourire devenait une arme, à l’aide !
- Ok… mais que ta sœur ne m’approche pas, elle et ses sermons !


Le soir je regardais mon bol de café en le faisant tourner entre mes mains, pensive. J’essayais de me remémorer en vain les traits de l’inconnu. Et je me traitais de tout les noms en comprenant qu’il ne me sortait plus de la tête : j’avais toujours peur de le voir surgir de nulle par et me placer un couteau sous la gorge. Je devenais surement folle.

Une main se posa sur mon épaule. J’observais mon tuteur sans comprendre, il semblait inquiet. Mais en fait ce n’était de nouveau que pour me laver la cervelle… Oui je le savais, qu’il était inquiet. Parce que je ne me mêlais pas aux modèles. Parce que je n’avais aucun don particulier. Parce qu’également je ne m’intéressais pas à grand-chose hormis l’espace… Et qu’il fallait mieux que j’oublie car je n’étais pas vraiment une scientifique en herbe. Il craignait de me voir mal finir à cause de cela et de mon manque de respect envers les supérieurs... oui, ceux qui tentaient de me rendre inoffensive. Mais ce que je ne savais pas c’était qu’il craignait également de me voir finir en prison… Bon je sais, nous n’avons pas de prison. Des asiles, des salles d’isolement, des psychiatres-robots, mais pas de prison. Non, depuis des siècles notre mode de vie nous avait vidé de ce genre de dangereux criminels, alors ceux qui restaient… on les envoyait sur Mars. Evidement puisque les cas incurables récidivaient toujours sans le moindre regret. Des cas perdus en somme.
En étais-je un ? A vrai dire je n’arrêtais pas de récidiver en pitreries depuis mon enfance. Depuis que j’avais l’âge de comprendre que mes parents étaient morts. Et donc, depuis qu’on m’avait condamnée à mal finir.

Pendant le sermon du tuteur, je me remémorais ce passé un peu abracadabrantesque. Du jour où j’avais appris une drôle d’histoire.
J’avais alors six ans, des cheveux très longs et une robe rouge toute nouvelle offerte par celle que j’appelais « tatie » à l’époque. Une simple garde d’enfants payée pour s’occuper de moi en fait, et je ne me souviens même plus de son visage, juste de ses cheveux châtains et bouclés. Enfin bref, je voulais la montrer à une amie… Ny…quelque chose. Décidément je n’avais pas du aimer ce passage de ma vie pour m’en souvenir aussi mal. J’étais pourtant dotée d’une excellente mémoire mine de rien… (Sauf pour les choses que je n’appréciais pas, j’ai toujours eu le don de les effacer sans même le vouloir) A la place, j’étais tombée sur ma nourrice. Dans une salle étrange, elle parlait à un de ces anciens ordinateurs qui avaient besoin d’un mur sur lequel être projeté. Par contre je me souviens au mot près ce qu’elle dit alors.
- …dois quand même m’arrêter là.
- Vous ne pouvez pas faire ça Mlle voyons ! Nous vous avons confié la petite des Nelson dans ce but. Nous n’avons vous et moi pas envie qu’elle finisse comme ses parents non ?
Ma nourrice soupira avant d’happer avec sa bouche la fumée d’un bâton qu’à présent j’appelais cigarette.
- Je le sais bien, mais je ne suis même pas de son sang. Je ne peux rien pour elle, si elle doit dévier ça ne sera pas de ma faute.
- Nous vous l’avons confié pour qu’elle ne « dévie » pas justement. Cette enfant a besoin d’attention pour ne pas s’égarer… soufflait l’inconnu, semblant tenter de me défendre sans même me connaître.
La jeune femme commença à s’énerver mais je ne compris pas ses mots, elle parlait alors une langue que je ne connaissais pas encore, puis sa peau passa doucement au rouge pâle puis au violine, ses cheveux châtains se couvrant de reflets d’or et de cuivre. Je savais qu’elle n’était pas humaine, c’était une mane. Les manes étaient et sont toujours reconnu pour leurs grands instincts maternels. Et pourtant…
- Ce n’est pas mon enfant ! Je le sens dans ma chair, partout en moi. Depuis que vous me l’avez confié il y a cette odeur qui ne part pas ! Je le sens je n’arrive pas à me l’accaparer, elle n’est… Elle n’est pas à moi.
Ses yeux verts flamboyaient de haine. Mon corps trembla et je me raccrochais au fauteuil près de la porte afin de ne pas tomber. Je ne voulais pas, même étant jeune, être prise en plein espionnage.

Mes mains se resserrèrent légèrement sur mon bol encore chaud. A ce jour, aucun autre souvenir ne m’avait troublé. J’avais compris deux choses ce jour là. Que j’étais censée avoir des parents moi aussi, chose qu’étonnement je n’avais pas remarqué même à 6ans, et qu’on me condamnait à… « Dévier ». En gros, à mal finir. Tout bonnement car je n’avais pas de parents. Et à notre époque un enfant sans parents est vu comme un enfant qui sera tot ou tard instable un jour ou l’autre. Avec le temps j’avais étudié les comportements à mon égard. Des enfants, surtout les modèles (oui il y en avait de tout âge, de ces personnes se voulant être l’exemple à suivre pour tous), se taisaient quand je passais. Croyant surement que je serais éternellement en deuil ou voulant me faire comprendre que les orphelins ne côtoyaient pas des êtres aussi parfaits, d’autres trouvant en ce silence une sorte de politesse insupportable à mes yeux. Puis la petite enfant volontaire et spontanée comprit donc qu’elle ne deviendrait jamais une modèle pour les autres car tout le monde avait peur qu’elle ne dévie un jour ou l’autre. Même les parents se mettaient en tête parfois de changer les autres de classe pour ne pas être avec moi. Les professeurs guettaient mes moindres réactions, s’attendant à la crise de nerf.

Alors j’avais fini par arrêter de fournir mes efforts volontaires, ne faisant que ce qui était réellement exigé de moi : c'est-à-dire, me tenir tranquille.
A 10ans j’étais une enfant calme. On me reprochait de trop l’être, de ne pas faire d’effort pour m’intégrer. J’en faisais, mais étant devenue timide je pense, les autres répugnaient à m’approcher : on évite toujours la faiblesse, c’est ce qu’on apprend aux enfants de nos jours. Tu peux être ami avec qui tu veux tant qu’il ne te ralenti pas…. La bonne affaire. Grâce à cela je me refermais un peu plus et m’effaçai complètement.
A l’adolescence ensuite, j’étais une de ces filles effacées au fond de la classe, qu’on appelle pour marquer sur la liste de présence puis qu’on ne calcule plus. Cela satisfaisait tout le monde. Moi j’avais mes songes et me s pensées, toutes, privées. et ne connaissant rien d’autre je m’en contentais. Jusqu’à ce qu’on m’envoie chez une psychologue. Une vivante : une des rares, reconnue paraissait-il pour remettre les plus faibles sur la voie de l’ascension sociale. En gros on la gardait pour mettre à jour ces mêmes robots.

Cette dame avait un don horrible pour déterminer avec précision lorsqu’on entrait dans son antre, si nous étions un ange tombé du ciel ou un raté. J’entrais avec mes cheveux bruns, longs, coiffés à coup de brosse et le regard fuyant, assez déplorable pour qu'elle roule des yeux. Je ne savais même pas pourquoi on m’avait demandé de venir la voir… Du moins, pas réellement. On m’avait dit que c’était pour parler de mon avenir.
On me demanda de m’asseoir, je le fis. On me demanda sèchement mon prénom je le donnais, le regard décidé à ne pas perdre de vue un de ces bibelots en cristal qui devait couter une fortune mais qu’on voulait faire tomber pour voir si ça se casserait réellement. Cela, elle le nota. Et j’ai bien peur de l’avoir du coup agacée dès le début. Elle devait être une de ces extrêmes qui ne jurent que par les qualités d’un modèle et censée me faire croire que j’adulais moi aussi ces gens, que je voulais leur ressembler… Pire, que je mettrais tout en marche pour cela. Bon j’étais jeune, je n’avais alors aucune conscience de ce que cette dame aux grands diplômes me voulait.

Les questions se basèrent sur un problème récurrent que mes professeurs avaient remarqué. Je m’enfonçais dans mon siège, inquiète. Je parlais peu mais de là m’envoyer voir un psy, j’aimais bien ma vie ainsi, j’avais finit par comprendre que les gens n’attendaient pas de moi que je sois heureuse mais que je reste telle qu’ils m’imaginaient. Mais il ne fut pourtant pas question de mon mutisme, mais de dessins d’étoiles. Des utilisations répétées des machines d’illusions pour simuler des espaces à montrer aux autres... J’y créais des univers. Non, pas des mondes, des univers. Des galaxies, des soleils qui vu de loin étaient appelés étoiles justement. Voilà de quoi elle voulait me parler. Personnellement, je ne comprenais pas en quoi c’était important, j’aimais les espaces vides où les jeux de lumières, même discrets, attiraient le regard. C’était mon droit non ? Mais je lui en parlais tout de même, aussi docile que je le fus à cette époque.

Oui j’aimais les astres, et comprenant que ça semblait l’agacer, je plaisantais timidement en émettant l’hypothèse d’en faire mon métier. Cette psychologue, si elle en était une, sembla surprise puis gribouilla rapidement avant de joindre les mains et de se pencher vers moi, comme si elle pensait entrer dans mon espace. Je n’avais jamais vu de psychologue avant, et on ne m’en avait jamais parlé à l’époque. Alors quand elle me confia être inquiète car « étant donné mon caractère » elle ne pensait pas que je parvienne à mes fins, je tombai de haut. Elle continua alors à me dire que cette timidité si elle n’était pas résolue se vouerait bien vite en une envie d’aller avec les autres, sans y parvenir. Après cela, j’étais censée les envier, et finir par devenir jalouse des modèles. Dans ma tête, je commençais à la croire folle. C’était vrai que j’avais tendance à vouloir me mêler aux autres sans y parvenir, mais de là à jalouser quelqu’un quand même ! Je compris donc bien vite par moi-même qu’elle vouait à ces êtres aussi humains que moi, une admiration sans borne. Elle ne lorgnait pas déloges sur eux.

Je remuais la tasse de café entre mes mains entre deux gorgées. Cette garce était payée pour amener des gamines comme moi à se mettre dans le rang. A notre époque, la psychologie n’était plus seulement étudiée, elle était utilisée à forte dose. Et une psychologue se devait aussi de « réformer » les pensées allant à l’encontre du système. Alors oui cette psy avait été douée. J’avais même fini par avoir peur quand sa description m’embarquait dans des rébellions plus sordides les unes que les autres, des colères dont je ne pensais pas à l’époque être dotée, un destin de revanche, de fureur, des choses dont j’étais pourtant incapable. Et elle expliquait cette incompréhension par le fait qu’à la base tous les criminels avaient été un jour enfant et donc innocents. Qu’il ne fallait pas que je devienne comme eux…
La séance finie, j’étais blême, avais sordidement renoncé à créer des univers dans la machine de simulation car « m’enfermer dans ce genre de machines pouvait m’inciter à rechuter », m’étais engagée à faire une prochaine séance où elle m’aiderait à admirer moi aussi les meilleurs et les prendre pour modèles. Cependant la porte de son bureau refermée, la peur s’empara de moi. Je ne voulais pas devenir dangereuse, mais mes instincts me poussaient à ne pas la revoir. On me réprima pour cela, tant pis. Personne n’oserait m’obliger à y aller.
Je m’enfonçais de plus en plus en moi-même, me persuadant je ne sais comment que ce n’était rien d’être jugée sans pouvoir prouver ce que j’étais. Mais ces émotions refoulées éclatèrent d’un coup un jour.

C’est à cette époque que je rencontrais Naomi et Bryan. Un couple ré*CENSURÉ*é chez les mômes de 12ans parce que « différents ». Ils riaient, plaisantaient ensemble, mais ne semblaient pas peinés d’avoir une mauvaise note ou des sermons. Certes, Naomi était la surdouée chez les surdoués, et Derek un des meilleurs sportifs. Mais ils semblaient éviter de se lier aux autres plus que nécessaire. Je ne les connaissais que de nom. Puis un jour, un professeur je ne sais plus lequel s’amusa à faire un rapprochement sordide entre les animaux sortant de leur troupeau et finissant par mourir seuls. Il ne me regarda qu’un court instant mais je vis alors les têtes se retourner vers moi d’un sourire avide de curiosité : celle de vérifier si cela pouvait être vrai. J’avais vraiment pas envie qu’ils essaient. Certains, les modèles, me regardaient juste avec un sourire satisfait : on dénonçait mes défauts pour me faire réagir : au contraire, ça m’enfonçait. Mais ces idiots ne pouvaient pas le comprendre, eux.

Eux, eux… toujours eux. Une colère sourde, un sentiment que je ne connaissais pas monta alors d’un coup en moi et je me levais. Sans un mot, je pris la porte. Le professeur je l’entendais, hurlait, outré que je ne lui obéisse pas. Mais la porte refermée, mes pensées me revinrent… j’étais sortie. De je ne sais pas quoi, mais en être sortie de moi-même m’emplissait de joie. Je finis par éclater de rire et en larme, me laissais tomber le dos contre le mur jusqu’à être les genoux recroquevillés contre mon ventre, le regard sur le plafond satiné. Je n’étais pas eux. C’était trop dur d’être eux, d’effacer ce que je ressentais.

Un poids se formait petit à petit dans ma gorge, pressant contre mon cœur et mes poumons. J’avais à la fois du mal à respirer et une facilité énorme à aspirer trop d’air. Je me remis debout en comprenant que j’allais vraiment mal, enfin à l’aide de la barre au dessus de ma tête et longea le couloir en arc de cercle jusqu’aux toilettes. M’y appuyant, j’y allais et fit couler l’eau dans la demi sphère transparente aux teintes bleutées… (Tiens ? je me souviens même de sa couleur cette fois) Avant d’enfoncer ma tête entière dans le récipient. Je restais longtemps comme ça, à retenir mon air. Mes poumons si lourds et douloureux rouspétaient q<ue je leur impose une telle pression supplémentaire. Mais intérieurement ça me faisait du bien de les faire souffrir. J’apprenais de cette sensation qu’effectivement « ils » m’avaient fait mal. A force de ne pas m’accepter et tout le reste… Joie de comprendre et douleur intense se mélangeaient, mais je finis tout de même par relever la tête et relâcher mon air, calmée. Respirant longuement, je me laissais couler de nouveau contre un mur, la moitié de mes cheveux trempés. Mon cœur était encore lourd comme du plomb mais ça commençait à passer. Et moi à me réveiller : qu’allais-je avoir comme punition pour avoir craqué ? Maintenant ça me faisait peur : je n’avais pas le droit de faire ça, cela ne faisait que montrer à quel point j’étais faible : je ne pouvais pas supporter ce que les autres enduraient.

La porte s’ouvrit alors sur une jeune fille de mon âge, des cheveux coupés à la garçonne, noir, et les yeux en amande sous des airs asiatiques. Ses yeux étaient pratiquement rouge, un marron très chaud, presque brûlant. Je rougis en comprenant qu’elle me regardait mettre de l’eau partout, moi, ma tête et mes cheveux trempés. Mais finalement elle sourit et s’adossa au mur d’en face, comme si elle regardait un animal de loin.

Son sourire ne me crispait pas comme ceux des autres. Me voir empêtrée dans mes défauts ne l’intéressait pas. Je ne savais pas ce qui la faisait sourire, mais si elle se moquait de moi, c’était d’une manière bien différente des autres… Je me rappelais alors de qui elle était. Naomi. Cette fille dont mes professeurs parlaient, le talent pour devenir modèle mais une langue bien trop pendue, bien trop franche.
- C’était stupide de faire ça.
Quoi ? Elle semblait différente des autres mais finalement un modèle n’aurait pas répondu différemment. Je grimaçais et détournais les yeux.
- te fâche pas, m’enfin tu vas être malade maintenant. Et puis, rester dans les toilettes… ce n’est pas très sain.
Je la regardais, outrée.
- De quoi tu te mêle ?
Je me choquais moi-même à vrai dire : depuis quand je parlais aux autres ? Et pour répondre aussi froidement ? Pétrifiée, je me relevais et tentais de fuir, mais elle fut plus rapide et ferma d’un bras la porte en face de moi. Déjà à cet âge là, elle me dépassait d’une tête. Trépignant, je relevais les yeu pour la voir sourire aux lèvres, complètement amusée.
- Dégage…
Murmurais-je, froidement.
- Du calme, je ne voulais pas te vexer, finit-elle par murmurer, un sourire ravis aux lèvres. Son bras se sépara de la porte et je m’enfuis à toute jambe pour rentrer dans son acolyte. Décidément la rumeur était vrai, l’un n’allait pas sans l’autre.
- C’est quoi ça ?
La voix était déjà muée, je cru qu’il avait plus que son âge juste à cause de ça. Comme une idiote, intimidée par un plus grand, je m’excusais et tentais de fuir quand Naomi (encore elle) me bloqua la route.
- Aller calme toi, sérieusement je ne voulais pas te vexer.
- Purée elle m’a trempé ! Eh Nao, on va dans ta chambre ? Faut que je face sécher ça, héla Bryan derrière moi.
La brune lui lança la carte et le laissa partir devant avant de prendre mon bras. J’émettais un cri de stupeur mais ne protestais pas outre mesure bizarrement.
- Bon alors, tu t’amusais à quoi ? Me demanda-t-elle tout en me tirant doucement mais surement vers ce que je ne doutais pas être sa chambre. Suicide ? Non sinon je t’aurais retrouvée la tête toujours dans l’évier.
- Ca ne va pas la tête ? Rouspétais-je une nouvelle fois. Je blêmis, honteuse d’avoir haussé le ton. Désolée…
Elle me regarda l’air ahurie puis éclata de rire.
- Ne t’excuse pas pitié ! Ils le font déjà tous ici.
Cette fois ce fut à moi de me tourner vers elle, hébétée. Elle lisait dans mes pensées ? Enfin, mine de rien je me détendis et optais pour lui répondre, pressentant que ça me soulagerait.
- J’ai pas trop aimé être comparée à un animal rejeté de la troupe.
Etre exclue forcément ne plaisais jamais à personne. Son sourire disparu mais elle ne s’arrêta pas pour autant.
- Ah ouais, l’histoire du loup qui meurt seul. On l’a eu au début du trimestre dernier, nous.
J’oubliais vite qu’elle était dans la classe des surdoués.
- Et tu as été assez stupide pour te vexer ?
Elle préférait quoi ? Que je les frappe ?
- j’aurais fait pareil.
Je la regardais de nouveau comme si elle sortait d’une planète inconnue. Cette fille était folle. Mais rassurante étrangement… Et mon poids au cœur avait disparu. Etrangement je ne désirais plus me cacher. Plus jamais. Je ne voulais pas retomber un jour aussi bas qu’aujourd’hui. Passant devant un mur fait d’un seul miroir, je contemplais mes cheveux trempés jusqu’aux épaules et secs jusqu’à mes cuisses.
- Dis euh.. Naomi... tu aurais des ciseaux ?

Mon bol de café était froid à présent. Je le vidais dans l’évier tout en ignorant les sermons de mon tuteur : je ne l’avais pas écouté. Eh oui, c’est la vie.
La peur que j’avais ressentie auprès de l’inconnu me revint alors en mémoire : le danger existait réellement. Ici aussi mais sous une autre forme tout simplement. Je contemplai alors mes cheveux m’arrivant maintenant à peine au niveau des clavicules. Le scandale que ça avait été quand j’étais revenue en cour avec les cheveux à cette longueur ! L’hologramme de la fenêtre s’éteint et s’estompa pour laisser voir les lumières de la cité. En pleine nuit on ne risquait pas d’être gêné par le paysage pollué… et les lumières des autres tours semblaient plus réelles, vivantes. La lune perçait les nuages ce soir là. L’un passait sur la tour voisine un peu en dessous de mon étage, et j’observais les rayons de lune passer au travers, le front collé contre la paroi froide. Le lavage de cervelle avait fait son chemin : je dépendais du fonctionnement de cette cité. J’avais finit à penser non par instinct mais par addiction. Mon envie de liberté s’arrêtait aux portes de ce monde. J’étais devenue si fragile que je ne me voyais pas partir loin d’ici sachant que en dehors de notre planète, des sauvages armés pourraient pointer une arme comme cela avait été le cas il y avait deux jours. Et pourtant.

Des bruits de pas claquant sur les dalles du salon me firent me retourner, le regard encore perdu dans mes pensées. Taja me dévisageais, à la fois curieuse et méfiante.
- Encore dans tes pensées ?
Je ne répondis pas. Venant d’elle je savais que c’était un constat : depuis l’enfance je passais souvent mon temps dans mes songes quand je n’étais pas entrain de parler librement avec les autres, outrepassant la bienséance imposée pour le respect d’autrui.
- Il parait que tu n’as pas été accusée… Félicitation.
Une de ces choses qui m’intriguait avec la blonde : elle avait beau râler et montrer les crocs à la manière vicieuse d’une vipère, elle était bonne joueuse. Un sourire fier étira mes lèvres et je m’adossais contre la vitre, fière de moi. Elle n’en demanda pas plus et parti à la soirée de ses parents.
Les choses changent parfois. J’avais changé. Qui sait ? Peut être qu’en me forçant un peu, l’ailleurs dont je rêvais était bien au-delà de cette planète… maintenant que je savais réellement quels dangers m’attendais, je me sentais beaucoup plus prête à partir.

Finalement je n’avais pas répondu au mystère de l’inconnu : il était toujours sans traits dans ma mémoire. Etrangement, je priais pour qu’on ne l’ait pas attrapé… que je le revoie. Il était comme une indication à l’issue que je cherchais. Il venait d’ailleurs. Il était donc le seul apte à me faire sortir d’ici, étant donné que sur Terre, personne ne m’y aiderai.


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Dernière édition par Sorakat le Ven 30 Juil - 22:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyLun 24 Mai - 21:26

wouah cool ^^ promis je le lis tres bientôt (mais je corrigerai po les fautes hein Razz ) ^o^
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 0:23

ouch la lecture de fofo c'est vraiment pas mon truc x)))))


**sor un trec de sa boite pour qu'il lise a sa place**

bon après pour le peux que j'ai lu, sa a l'air bien écri ^^
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 5:04

merci xro ^^ je fais de mon mieux ^^"

malgré les dires de matla ^^ (lol)
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 7:03

C'est toi qui a fait ces dessins O.o ?
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 7:17

sora dis sa te dérange si je fait un copier coller sur bloc notes pour l'enregistrer sur le pc ?^^

sa me fera un truc a lire quand jaurai pas de co internet ^^
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 8:32

xDD
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 18:29

tant qu'on le fait pas passer... :/

°tape amaes° arrete de rire toi T_T

yuki : vi ^^
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 19:37

J'me retiens, j'me retiens veux pas floodé ton post.... fiouf c dur
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 19:58

nan tkt sora je le garde pour moi :p

jai connue un ecrivain sur travian xD le gars qu'avait ecrit le bouclier d'opale me semble: p
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 21:10

Quel talent Sora *_*

Sont super tes dessins !!!!!
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 22:23

oui j'ai posé pour elle, elle m'a dessiné dans la baignoire mais cette photo elle ne la montrera pas Razz
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMer 26 Mai - 17:11

Oui mais maintenant ils savent qu'elle existe :/ ça va etre dur de a cacher sous le lit de la chambre maintenant... oups =D
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMer 26 Mai - 17:40

*ferme la chambre a double tours*

Viite sora on les attend derrière la porte avec un fusil... juste au kaou Razz
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyMer 26 Mai - 21:49

(lol, bon aller juste un dernier pis j'arrete le flood)

°gratte° ..... tu m'a enfermée derrière andouille ç_ç
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyVen 25 Juin - 19:19

est-ce que quelqu'un lit ou est-ce que j'arrete ? ÔO
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyVen 25 Juin - 22:24

ben honnetement j suis overbooké j avais pas eu le temps de lire la suite mais ça m interesse beaucoup j avais bien aimé le debut :+D
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 EmptyVen 25 Juin - 22:42

bah previens moi par mp si tu veux la suite dans ce cas :/
car là personne lit je pense ^^
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MessageSujet: Re: Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier   Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier - Page 2 Empty

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