Mars : ou comment me ruiner les doigts sur un clavier

:/ franchement c'est pas long du tout. c'est impressionnant parce que le forum est peu large, mais ya rien là oO" tu lis ça en 5min o_o'

je lit un roman entier de 100pages en 2ans xD
nan mai quand j'aurai le courage je lirai PROMIS JURER CRACHER (mal poli de cracher) xD

O moins vous avez pa la flemm de lire la 1ère ligne
S'il fo choisir entr lire un livr ou mettr la tête dans un seau rempli de bouze de cheval
Bah je choisis le seau ... pk ? .... on va dire la durée du défi lol
Je c, je c ... c hardcore kan m'm ...

Frostkillah a écrit:

S'il fo choisir entr lire un livr ou mettr la tête dans un seau rempli de bouze de cheval

ptdrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Le livre tu te souviens de l'histoire, la bouse de l'odeur.. on a tendance à oublier une histoire, pas son odeur :p

Euh ... gné !?
Attends attends je c ....
*mets sa tête dans le seau*
Ct plus rapide

oui mais m'est avis que tu t'en souviendras toute ta vie durant, de l'odeur de cette bouse XD

Frostkillah a écrit:

Euh ... gné !?
Attends attends je c ....
*mets sa tête dans le seau*
Ct plus rapide

a chaque foi ke je li tes post je suis plier de rire xD
ptdrrrrrrrrrrrrr

leptit je te prierai de ne pas poster pour ne rien dire ^^ il y a le flood pour ça ^^

Partie 3


On me transporta d’une civière à une salle sans fenêtres, blanche (décidément il y en avait partout), et particulièrement énervante avec ses phrases prônant l’harmonie et la sérénité de la cité écrites sur les murs.

Mon œil oui !? Je m’étais faite tirer dessus par un fusil d’harmonie et pourchassée en vaisseau en toute sérénité pendant qu’on y était ? Laissant les gardes me libérer, je finis par m’asseoir de moi-même et observa les deux qui restèrent, intriguée. Si l’un était laid comme un pou l’autre aurait été presque mignon sans sa coupe en brosse me rappelant le vieux chnoque ressemblant à un militaire. Je lui souris, lui préféra me regarder avec dédain. J’avais surement attrapé la peste même si je ne savais pas quand.

Visiblement, j’étais en forme. Mais l’idée d’avoir manqué de si peu de partir d’ici me terrifiai à présent. Tout le monde avait peur de ce qu’il ne connaissait pas… Pourtant, je me refusais à croire que cela puisse être plus dangereux que ce que j’avais vécu en moins d’une semaine. M’adossant un peu plus à la chaise, un inconnu finit enfin par entrer. Elle aussi était en blouse blanche et pourtant la bande jaune sur son badge m’indiqua clairement qu’il n’était pas de son domaine de me dire que j’avais été victime d’hypnose. Non, c’était un psy.

Je roulais des yeux et me levais alors comme si le simple fait qu’il avance dans ma direction amenait une odeur nauséabonde. C’était plus fort que moi, je les détestais, eux et leur préjugés.
- Mlle Nelson, assaillez vous je vous prie.
M’adossant au mur tout au fond de la pièce, je le toisais : hors de question qu’on m’analyse à nouveau. Enfin analyse… je savais à présent que la fille sur qui j’étais tombée étant jeune était prématurément à présent à la retraite, mais je ne pouvais m’empêcher de croire que psychologie et caractère humain ne pouvaient aller ensemble. On finissait tôt ou tard par avoir un jugement sur quelqu’un. Celle que j’avais vu étant gamine avait du justement m’assimiler à une caste précise et étant donné que je ne parlais pas trop, je n’avais pas pu me défendre. A tous les coups en me voyant là en ce moment elle aurait hurlé à gorge déployée qu’elle avait eu raison d’ailleurs.

La psy donc, peu importe sa qualification, claqua des doigts puis me pointa de l’index. Des gardes vinrent alors me chercher et j’avoue que je me débattais à peine. On m’amena jusqu’à la chaise et me dégageant, je finis quand même par m’y asseoir toute seule.
Celle-ci pour combler le tout s’empara de sa tablette, faisant s’afficher entre nous deux mon « ancien » dossier. Bah voyons. Mais après l’avoir brièvement parcouru elle grimaça et préféra afficher une page blanche. Soudain, de mon côté l’illusion devint opaque. Ah… bien sur : je n’avais pas le droit de lire ce qu’elle écrivait sur mon compte ! Ce qui était perfide je trouvais.

- Visiblement vous vous êtes mise dans une situation assez… embarrassante.
Aucune réponse de ma part.
- Oui je sais ça n’est pas de votre faute. Ne pleurez pas, je comprends.
J’avais pourtant rien répondu !? Mon regard d’ahurie ne sembla pourtant pas la faire réagir et elle continua.
- Après tout si deux trois caissons… quelques gardes, armes et j’en passe étaient sur le trajet du vaisseau, qu’ y pouviez vous ?
Elle avait du essayer de plaisanter je crois. Horreur, ça avait marché : je souriais.
- Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi avoir fait tout ça pour aider quelqu’un qui vous était inconnu. De plus…. Elle devait afficher autre chose mais je ne voyais plus rien de mon côté. Visiblement vous l’avez surement rencontré volontairement…
Je craquais.

- Vous savez que lorsque j’ai appelé à l’aide les gardes de cette cité m’ont tiré dessus ? Rétorquai-je pour la moucher.
- Avant ou après avoir décidé de trouver un criminel recherché ?
J’observais la femme devant moi. La trentaine surement, une coupe garçonne rouge et des yeux bleus. Rien que ça mais j’avais de nouveau l’impression d’être analysée et ça m’énervais.
- Je n’ai pas envie de vous parler.
- Alors laissez-moi me faire ma propre idée toute seule voulez-vous ?
Je souris de nouveau. La dernière fois ça ne s’était pas vraiment passé au mieux.
- J’aimerai juste savoir exactement pourquoi vous en êtes venue à courir après le danger.
L’intérêt qu’elle me portait ne semblait pas être sale… Enfin, pas comme celui de l’autre. Je ne savais pas à quoi cela allait lui servir, mais finalement je décidai de répondre à ses questions.

- Je déteste cette cité. Et je ne comprenais pas pourquoi ni comment un criminel avait pu arriver jusqu’à notre cité alors qu’elle n’a pas de centre de sécurité « normalement ». Et puis comment est-il arrivé ici, hein ? On n’emmène jamais les criminels dans une cité de recherche enfin ! Et s’il est déjà difficile de sortir de cette cité, pour y rentrer c’est pire.
Là, elle sembla être curieuse.

- Donc vous… Dit-elle en écrivant quelque chose sur sa plaque de commande. Pour comprendre, vous vous êtes mis à sa recherche ?
- Oui.
- Et quand vous l’avez trouvé, pourquoi ne pas en avoir averti la sécurité ?
Je me redressais. Si elle voulait tout savoir, et vu que je m’enfonçais depuis un moment maintenant à répondre, autant y aller à fond.

- Quand j’ai essayé on m’a tiré dessus. Il m’a protégé. Vous imaginez un criminel vous protéger, vous ? Moi pas. Ensuite grâce à lui on est sorti de ce placard. J’avoue l’avoir frappé et m’être enfuie après ça. Mais si je n’en ai rien dit… Je l’observais, la voyant en état de choc : avait-elle cru que je plaisantais en disant qu’on m’avait tiré dessus ? … c’est parce qu’après avoir vu ça je n’avais pas le cœur à aider qui que ce soit.
- Ni… Souffla-t-elle en se redressant et remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Ni même avertir la cité ? Je veux dire, pour les gardes évidement, mais il restait aussi quelqu’un de recherché.

Je reculais ma chaise tout en m’enfonçant dedans.
- Hors de question d’aider la cité contre quelqu’un m’aillant surement sauvé la vie.
- Mais si j’en juge parce qui s’est passé ensuite… il vous a dupé.
Pourquoi c’était si facile de parler avec elle malgré la pointe d’énervement à parler face à une personne qui ne comprenait pas ? La perfide… Elle savait très bien ce qu’elle faisait j’en étais certaine à présent. Ca m’amusait, alors je continuais.
- C’est en effet un beau salaud. Mais lui au moins n’a pas risqué ma vie.
- vous faire franchir une horde de soldats armés pour prendre un vaisseau, je n’appelles pas ça du courage.
- Il ne savait pas ce que j’allais faire non plus.
- Pardon ?
Ah ? Visiblement de cela on ne lui avait pas parlé.
- Vous croyez qu’il avait fait quoi ?
La rousse toussota et ravalant sa salive, reprit la parole.
- De l’hypnose… ? Je doute qu’il vous ai menacé mais….
- Cet homme était persuadé que les gens de cette cité ne savait rien faire d’autre que sourire être aimables et de bons citoyens. Comment pouvait-il savoir si oui ou non arrivé dans le vaisseau j’aurais su le faire fonctionner ?
- … Un contrôle à distance alors ?
- Je sais faire fonctionner ces engins là ne m’insultez pas.
- Mais…

On lui avait certainement dit de ne pas me parler de l’analyse, mais elle ne devait pas savoir non plus que j’en avais entendu la majeure partie.
- La seule chose qu’il a faite c’est….
Je me tus. Et si j’embêtais un peu la haute sphère…
- Juste de… me regarder.
Là, la jeune femme soupira et se pencha vers mois, les coudes contre elles et les mains liées, les index me pointant comme deux juges cherchant quel verdict donner.
- Vous « regarder »… Vous ne vous fichez pas un peu de moi.
- Non, pas du tout. Si je vous dit que cet homme en me regardant m’a comme envoyé une pensée vous me croyez ?
- C’est impossible.
- Exact. Sauf que même si je sais faire fonctionner un vaisseau jamais j’aurais eu le culot toute seule de franchir une barrière de soldats et trois douzaines de tirs pour l’aider tout seul à s’enfuir. Il m’a regardé, et c’est dans ses yeux que j’ai lu « aide-moi ». Après ça j’ai oublié cette peur illusoire qu’on apprend à avoir ici et je me suis mis en tête d’obtempérer de mon propre chef. J’étais carrément heureuse de le voir se barrer sans moi. Un comble non ?


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Sorakat a écrit:

leptit je te prierai de ne pas poster pour ne rien dire ^^ il y a le flood pour ça ^^

c frost ka commencer

bon ok j'arret

Degoutée oO

je peux meme pas supprimer tout ces posts de flood o_o"
Mai serieu leptit c'est pas la premiere fois, essaie au moins de marquer un truc en rapport avec l'histoire ^^"

Mais là tu lie meme pas, tu fais que repondre pour répondre ^^"

Je sais pas si je dois me sentir vexer ou pleurer donc stp tu lis, tu poste au moins un avis avant de re-flooder parce que là ej sais plus quoi en penser éè"

----> la même à Frost

promi j'arret avant de lire *motuse et bouche cousu* =)

C'est pas mal dis donc^^^ en tout cas assez pour que je sois rentré à fond dedans.

en attente de la suite......

oO °caline loial° enfin un qui lit T^T

Je l'avais dis sur un otr post ou je ne c plus où ke j'arrêtais mon flood mais écoute je ne te vois plus IG j'avais envie de te taquiner un peu sur ton post mais g remarké ke ça te faisais pas plaisir donc g arrêté par respect mais m'm pa tu l'as remarké

(je retourne en jeu dès demain ^^ faut que j'utilise mes ee du lvl 100 au plus vite x_x)
Mais si je l'ai remarqué tkt ^^

Bon vala de quoi râler :

une riquiqui partie 4 :


Le silence se forma durant un temps certain où la rousse en face de moi réfléchissait à tout ce que je lui avais dit. Moi j’avais remonté une jambe contre mon torse, l’entourant d’un bras, jouant avec une de mes mèches brunes. Incontestablement je jubilais de mettre le boxon dans le calme utopique de la cité. Un sourire mutin se voulant angélique se forma sur mes lèvres quand la psychologue toussota pour avoir mon attention.
- Connaissez-vous les yeux de cocker Keira ?
- Ca me rappelle que je ne connais pas encore votre nom… Répondis-je.
Devant son silence et bien que je lui ai fait le même coup tout à l’heure, je finis par répondre.
- Non je ne sais pas ce que c’est qu’un « caker ».
- Un cocker, rectifia-t-elle sèchement. C’est… en fait c’était une race de chien. Une de celle qui s’est éteinte, malheureusement. C’étaient des chiens ré*CENSURÉ*és pour la chasse mais qui avaient des yeux à faire craquer n’importe qui. Dès qu’ils vous regardaient vous aviez tout de suite l’impression qu’ils vous suppliaient alors qu’en fait ils en voulaient juste après votre repas.
- Euh… c’est quoi le rapport ?
- Eh bien votre cher Erik, car c’est son nom, vous a simplement fait les yeux de cocker et vous êtes, je pense, tombée dans le panneau.
Je la regardais de façon incrédule : elle me prenait pour une idiote ou quoi ? Enervée, je me penchais vers elle et murmura d’une voix calme, claire.
- Ecoutez… Je ne suis pas idiote au point de me laisser berner par le premier gars qui passe.
- S’il avait un certain charme et assez d’intelligence pour s’en servir, n’importe qui…
- Non. Dis-je en la toisant. Je sais ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti. Ce que dans ma tête j’ai entendu, et je sais que ce n’était ni de l’hypnose, ni un sentiment de pitié de ma part. Il m’a manipulé en m’insufflant une volonté et des émotions que je n’avais pas. Je n’avais aucune envie de l’aider avant cela la seule chose que je voulais c’était utiliser sa situation aussi désespérée soit-elle pour me barrer d’ici. Ah et enfin votre solution n’explique pas cette brume apparue dans ses yeux.
- Mais c’est impossible…
- Ah bon ? Le médecin là, le riquiqui, il m’a bien étudiée et il a vu que j’avais été manipulée, non ? Il l’a vérifié je ne sais pas comment et a lui-même certifié devant un molosse tout droit sorti de la milice que ce n’était pas de l’hypnose. Oh ! Et le gars lui a dit de marquer « hypnose » ! Je sais vu votre regard que vous avez lu « hypnose » vous-même alors arrêtez avec votre baratin.
- Mais vous comprenez que c’est impossible quand même ?
- Ah ça surement !
je repris mon souffle. J’allais véritablement me détester d’être ainsi, une peste déballant sa vie à tout va, mais bon. Il fallait que ça sorte.
- j’en reviens à ce que je vous ai dit tout à l’heure. Les criminels en général on les amène dans des cités plus sécurisées pour les interroger ou les garder le temps d’un verdict et j’en passe… Cependant c’est ici qu’il était gardé. Or, qu’est-ce qu’on a dans cette cité et que les autres n’ont pas ?
- … Je ne sais pas moi… la tour étudiante ?
- Cherchez mieux, beaucoup plus évident.
- … Le pôle de recherche… ?
Je souris et me penchai un peu plus.
- C’est ça. On est à des milliers de kilomètres d’une autre cité pouvant rivaliser avec notre pôle de recherche. Or, si cet Erik a effectivement un don et que ce n’est pas un criminel, quelqu’un a certainement voulu en savoir plus sur son cas.



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Partie 5 : Fin



Cela faisait maintenant des heures que je poireautais dans cette salle. J’avais finit par faire apparaitre un lit du mur et dormir dessus quand des bruits de pas me parvinrent. Intriguée, je fonçais vers la porte pour entendre ces bruits passer devant la porte de ma salle et entrer dans une pièce juste à côté. J’aurais juré avoir entendu la voix de la psy et celle du militaire. Cette idée m’agaçait car je ne comprenais pas comment ces deux là auraient pu en venir à se parler… ou sinon c’est que c’était de mon cas qu’ils parlaient... Et là ça m’intéressait. Je toquais donc à la porte et toussait, toussait, tapant de plus en plus violemment.
Le garde finit par entrer et me trouva au sol, continuant de tousser la face contre terre.
- Et *CENSURÉ*…

Le gars me secoua à l’épaule et d’un coup de genoux dans l’estomac je lui coupait le souffle, assez longtemps pour lui mettre un coup sur la nuque et l’évanouir le temps de faire ma petite enquête.


Les portes coulissantes ouvertes, je regardais dans le couloir : rien. Je collais alors mon oreille contre la porte à côté de la mienne et entendis les mêmes voix. Cependant l’isolation ne permettait pas d’entendre ce qu’ils disaient… je repérais alors les visiophones sur le côté des portes. Effleurant le carré, l’accès me fut interdis. Ces ordures m’avaient espionné pendant que je dormais certainement et je n’avais pas le droit d’en faire de même ? Surement pas. Je revins alors sur mes pas et tirait le corps jusqu’au visiophone. Le soulevant comme je pouvais, je fis effleurer la main du garde sur le carré puis le laissait retomber par terre. Au pire un coup de pied et il retournerait dans les vaps.
Le carré se changea en écran et je vis la rousse ainsi que le militaire parler, leurs voix maintenant distinctes. Ils n’auraient pas du se concerter dans une salle d’observation.
- …pense qu’elle savait où il se cachait tout ce temps ! Hurlait le militaire.
- Calmez-vous Roger, ce qui est fait est fait.

La rousse était assise sur la table et faisait coulisser son stylet, semblant lire des pages et des pages. Je me demandais alors si elle n’avait jamais été psychologue : vêtements changés, cheveux en queue de cheval, elle ressemblait maintenant plus à une femme d’affaire qu’à une gentille psychologue. A vrai dire à présent elle me faisait froid dans le dos.
- Alors ? L’homme qui tournait le dos à la caméra. Qu’a-t’elle comprit de tout ça ?
La rousse soupira et l’observa, irritée.
- Tout. Elle a tout comprit et c’est bien ça qui risque de nous poser problème à présent. Elle est assez intelligente pour comprendre que ce n’était ni de l’hypnose ni un béguin passager. C’était peut être une simple adolescente rebelle au départ mais votre erreur en voulant l’éliminer en même temps qu’Erik au lieu de nous le ramener nous vaut maintenant tout ces problèmes. Vous en êtes conscients au moins ?
- Je m’occupe de cette cité. Si vos hommes n’ont pas fait leur travail ça n’est pas mon problème ! Gronda le vieil homme avant de serrer son poing comme s’il voulait lui tordre le cou.

Je me rappelais alors les gardes que l’on n’avait jamais vus et qui étaient passés dans toutes les salles de cours. C’étaient peut être d’eux que l’homme parlait comme lié à la jeune femme.
- Bref, reprit-elle en balayant d’un revers de main son excuse. Si on avait pu la convaincre il n’y aurait pas eu de problèmes mais là…
- Nous ne voulons pas qu’elle en parle autour d’elle, gronda-t-il.
- Je sais, je sais. Mais ça m’étonnerait qu’on arrive à la faire d’un coup passer pour folle, personne n’y croirait… Quant à la droguer, cela ne retarderais que momentanément nos problèmes.
- Sauf qu’on aurait le temps au moins de la faire disparaitre.
La rousse fusilla des yeux le dit Roger.
- Mme Forth, il n’y a pas d’autres moyens de…
- Je ne risquerais pas que quelqu’un d’autre soupçonne quoique ce soit vous m’avez compris ? Feula celle-ci avant de se lever. J’aurais juré que ses yeux pétillaient comme chargés d’électricité et que la main de Roger avait subit un choc ou tremblement.
- Ou… Oui madame.
- J’ai une meilleure idée…

Un gémissement troubla mon écoute et je voyais le soldat commencer à se réveiller. J’allais pour l’assommer quand je vis Roger se diriger vers la sortie sous un signe de Forth. Je m’empressais alors de trainer le soldat devant ma porte et y rentrais précipitamment : je n’aurais pu fuir loin de toute manière. Une fois la porte refermée, les grondements que j’entendis me prévinrent que l’image d’un soldat roupillant au lieu de surveiller ma porte n’avait pas du plaire au militaire. Je souris et alla m’asseoir tranquillement sur une chaise, devinant que j’allais bientôt avoir de la visite.


Mes amis me manquaient. J’aurais bien voulu les voir, Bryan et ses blagues grossières mais sa franchise qui poussait n’importe qui à l’apprécier, Naomi et ses efforts pour paraitre impériale sur toute les coutures, Maël, si timide mais qui par moment était si franche qu’elle aurait coupé le souffle à n’importe qui, Syan, malgré son béguin ignoble pour la blondasse de service… Je crois que je commençais enfin à comprendre que je ne le reverrais surement pas. D’ailleurs quand la Rousse, Mme Forth arriva enfin dans la pièce, son regard me le confirma. Sous ses faux airs et malgré ce que je savais, ce qu’elle allait me dire même si elle mentait à moitié allait aller dans ce sens.
- Bien... le juge a donné son verdict.
- Pour ça j’aurais peut-être dû paraitre devant lui non ?
- Il y aura surement un petit évènement pour mettre en scène votre jugement mais vous n’y serez pas.
Je me redressais, hébétée.
- Comment ça ?
- Eh bien… Quand ce sont des accusations aussi graves telles que traitrise ou mis en danger du personnel de la cité, la peine est souvent la mort…

Elle disait vrai, je le savais pour avoir quand même suivit quelques cours de droits.
- vous voulez éviter une rébellion ou que je mette un coup de poing dans votre face d’ange ? Murmurai-je, énervée.
- Pardon ?
- J’ai le droit de passer devant une cour.
- Ok. Vous voulez mourir c’est bien ça ?
- On verra bien, rien ne me dit que vous dites vrai. Ils peuvent être clément…
- Ne comptez pas sur vos amis pour vous aider. De plus cela c’est toujours passé ainsi. Les criminels ne comparaissent pas devant un tribunal. On leur donne un choix et ils s’en contentent. Vous êtes maintenant vue comme une criminelle aillant aidé un autre criminel à s’évader, en êtes vous consciente ?
- oui mais…
- Laissez moi finir. Vous ne me faites peut être pas confiance mais quand bien même vous auriez raison pour l’innocence de cet « Erik », pour cette cité vous êtes juste quelqu’un qui a mal tourné.
Je finis par accepter cette idée et m’enfouis contre le dossier de la chaise.
- vous me proposez quoi alors ?
La rousse soupira, visiblement rassurée que j’accepte… enfin ça dépendait de quoi.
- Aider un traitre à s’échapper c’est le bannissement. Ne pas avoir aidé les autorités, c’est la prison à vie.
- Mais !

Elle me fit signe de me taire et en serrant les dents, je la laissais finir.
- Vous avez fait selon les accusations retenues contre vous ces deux crimes… Mais avec l’analyse du médecin sur l’hypnose, on retiendra certainement que vous étiez juste une adolescente un peu trop rebelle s’étant mise dans le pétrin. Mis à part avoir « voulu » et aidé au début le criminel à s’enfuir, vous ne seriez pas jugée coupable d’y être parvenue, ce qui fait une différence… Vous allez donc prendre 10ans et être bannie à jamais de la Terre.
- Je vous demande pardon ?
- passer devant le tribunal ne fera qu’augmenter le nombre d’années passer en prison.
- Bannie !?


Mme Forth reposa son dossier et m’observa, semblant commencer à s’impatienter.
- vous vous attendiez à quoi ? Quand bien même vous avez été victime d’une manipulation à la fin c’est vous qu’on doit juger dans une semaine et pas les supérieurs de cette cité ! Alors oui vos problèmes avec les gardes et votre jugement pourraient faire du brouhaha, mais cela ne serait jugé que lors d’un autre jugement et encore, s’il y en avait un. En attendant au tribunal… Souffla-t-elle, visiblement calmée. Soit vous prendrez plus que 10ans, soit ils vous condamneront tout de même à la peine capitale… Et toute les deux nous voulons éviter ça n’est-ce pas ?
J’avouais que si l’idée d’aider cette garce m’horrifiait, l’idée de mourir était bien pire. Je restais silencieuse en regardant mes genoux avant de murmurer.
- 10ans en prison sur Terre puis on me jette dehors c’est ça ?
Elle rit.
- Non, surement pas non… On ne vas pas laisser une criminelle dans une cité voyons ! Si encore on vous gardait en garde à vue mais là… Non vous allez être sur mars pendant ce laps de temps.
- on a des prisons ici ! Et vous n’avez pas le droit de m’envoyez là bas sans leur accord.
- On a ce droit. Les habitants de mars pensent peut être le contraire mais ils restent quand même notre colonie.
- Génial… une conservatrice.
- Plait-il ? S’exclama-t-elle. Nous avons des prisons là bas et elles sont encore sous nos ordres je vous signale. Maintenant ne me manquez pas de respect !
- En aucun cas.
Je n’avais maintenant aucune raison de la respecter mais bon.
- Et puis ce n’est pas ce que vous vouliez non ? Partir d’ici ?
- Mais je n’ai pas envie de passer ma jeunesse en taule moi !
- Eh bien il fallait y penser avant !
Cette réponse me fit l’effet d’un glaçon coulant le long de ma colonne et me figea.
- Alors ? Mars ou le tribunal ? Demanda-t-elle, de nouveau calmée. Décidément elle appréciait les coups de théâtre.
Je soupirais et ne réfléchis pas longtemps, sachant que de toute manière cette peste s’arrangerait certainement pour me faire endurer pire si je refusais son offre : je lui connaissais maintenant une position assez élevée dans la société terrestre pour ça.
- Mars.
Son regard de félin se repaissant d’une proie à ma réponse ne fit alors que me rembrunir davantage.



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Bha cetais un super Histoire ^^ tu a une bonne imagination =) j'ais pas vue l'heur passer donc cetais cool merci pour l'histoire =)

merci ^^

mais c'est pas finit *-*

ouf^^^^ il y a matière à développer.......
Super^^

pourquoi ? o_o ça resemblait à une fin ? o_o ?

ben tu as mis en titre:

Partie 5 : Fin

fin de la partie 5 oO c'est logique enfin ! o_o"

Bah tu le met au tout début.. Tu dis Fin alors que ca n'a même pas encore commencé

oui en voyant fin je croyais que tu finissais pas l'histoire ^^

XD

bah non c'est pas finit ^^